L’unique référence à Oisie de Passe se trouve dans le second chapitre du Casiers de Philip Charmille. Ecrit en latin, l’ouvrage fut traduit dès le début 13e siècle par les moines de Cance et largement diffusé. Si Philip Charmille ne dit rien de ses sources, il semble vouer un culte presque obsessionnel à cette figure de martyre dont il possédait des reliques.
Casiers, chapitre II
« ... Humble qui décucha du corps et d’ame pour servir le tout puissant. L’éternité dans tes mains qui ondoie sur nous, fasse nous grâce du temps de ton martyre, fasse ton sang venir intercéder, fasse tes larmes adoucir nos tourments, fasse tes saints restes puissent nous conduire à l’orée de la Lumière.
« ... et les griffes de fer, et le plomb dans tes yeux, et la hache sur ton cou, je garde sous ma cotte deux pierres coupantes pour être avec toi dans la douleur et la joie de Dieu ; dame élue, tu me conduis, je m’abandonne... »